Il faut bien commencer un jour.


Je devrais peut-être me présenter, ou présenter le but de ce blog.
Moi j'ai juste envie de commencer par dire que commencer un blog le jour de la St Valentin, pour une célibataire, ça la fout mal...
Ce sera peut-être le thème de mon second article, qui sait ?


Je commence par mon blog :
J'en ai marre de skyblog, tout le monde vient lire, juger, critiquer... Et sur quoi ? Une photo et un petit bout de texte ? Pardon, je me reprends : une photo ultra-retouchée et une phrase sans queue ni tête ayant pour but principal de faire réfléchir celui qui la lit, ou de faire en sorte que seul celui qui l'écrit puisse la comprendre ? Sur une image que l'on veut bien se donner, une partie de nous que l'on veut bien montrer, que l'on croît bien à exposer...
C'est ce genre de chose qui me pousse à venir ici, peut-être est-ce pareil, je n'en sais rien je ne suis jamais venue sur ce site auparavant. Il y a un début à tout, la suite me le dira.

Ce blog sera donc là pour que je puisse, sans retenue ni gêne, vider ma tête, écrire ce que j'ai envie d'écrire et pas ce que je "peux" écrire, dire tout haut ce qui me ronge tout bas. Au départ, il est sensé n'être lu que par mes amis proches, si vous n'avez pas été autorisé à lire ce blog par moi, vous n'en faites donc pas partie. Mais si vous ne passez pas votre vie à décider que je dois être jugée, parce que vous-même souffrez du regard des autres, alors vous êtes le(la) bienvenu(e) =).


Voici venu le temps de ma présentation :
Graw', quinze années, en seconde.
Plusieurs facettes de moi peuvent être présentes sur ce blog :
-La déconneuse, qui dit n'importe quoi mais avec qui on s'amuse bien.
-La sentimentale, qui ne croit plus en rien mais espère encore.
-L'agressive, grande gueule connue et reconnue qui n'a peur de rien.
-La vulnérable, que l'on casse comme du verre.

Je ne ressens pas vraiment l'ambiance de mes textes, ils seront divers et variés, toucheront à tous types de sujets, et ne sont pas là pour vous mais bel et bien pour moi, pour avoir un support, et pourquoi pas récolter quelques avis dessus et débattre en toute objectivité. Non, l'objectivité n'existe plus, débattre avec ce que l'on pense serait plus exact.

Concernant mes goûts, je dirais que je suis entière : ça me plaît ou ça ne me plait pas. Lorsque ça ne me plait pas, en fonction du degré, soit je joue l'indifférence, soit je le dis tout simplement. Musicalement, j'aime tout ce qui est entre le rock et le metal mais écoute tout de même divers style de musique de temps à autres. Pour le reste, vous verrez par la suite ;-).

Le titre en dit beaucoup sur ce que vous allez lire, il est même un peu idiot car tout le monde le sait au final.
Le thème de ce "premier" véritable texte (l'autre n'étant qu'une présentation) est, évidemment, l'amour.


La frontière entre le "désir" et le simple "amour" est mince.
En effet, le désir sous-entend l'envie corporelle de l'autre et peut aller jusqu'au fantasme. Mais, comme tout le monde doit le savoir, il ne faut pas réaliser ses fantasmes : ils ne doivent pas être vus comme un objectif, un but à atteindre, mais rester au stade de simple envie.
Cependant, nul ne peut concevoir d'amour sans désir. D'après la théorie de l'échelle, c'est même un facteur primordial dans toute relation qu'elle soit sentimentale, amicale ou purement sexuelle. L'envie physique vient, d'ailleurs, souvent en premier, avant-même la première prise en sympathie, mais cela se passerait dans notre inconscient.
Comment, dans ce cas, différencier le fantasme de l'envie d'être avec l'autre, en sachant que l'un doit être réalisé mais pas l'autre ? En admettant bien sur que ce soit réciproque.
Peut-on dire que le fantasme existe sur quelqu'un qui nous est accessible ? Est-ce ce qui fait la différence ?


Après avoir su plus ou moins évaluer cette situation et l'avoir relativement résolue, nous les femmes, sommes sujettes à de nombreux doutes sur ce que l'on veut, ce que le partenaire désire et ce qui peut en résulter.


En ce qui me concerne, les questions que je me posais auparavant étaient plutôt dans ce genre-là :
Qui peut bien vouloir de moi ? Ais-je une chance ? Pourquoi elle/Pourquoi pas moi ?
Un peu de gain en confiance en moi et de multiples aventures éphémères d'été, et de nombreuses bêtises réalisées, je voulais me poser de nouvelles questions, pour envisager de nouveaux objetcifs, en sachant qu'un garçon (qui commence tout de même à se faire Homme, non ? =P) me plaisait :
Est-ce que je le veux LUI* ou est-ce que j'en veux juste UN ?
Si vous voulez tout savoir, cette question, il m'a fallut deux semaines pour la comprendre et une pour y répondre, en prenant en compte le moindre détail de mes sentiments.
Au début, j'en voulais juste Un comme Lui*. Puis, je l'ai re-rencontré (histoire à développer, quand j'aurais le temps). Après avoir fait plus ample connaissance, je pensais que ce serait Lui* mon Un (héhé faut suivre =P).
Puis, les jours ont passés, les semaines aussi, et je suis sûre qu'il s'agit désormais simplement de Lui* (rappelez-moi de faire un semblant de son portrait une prochaine fois, mais sachez à l'avance que toute concurrence sera éliminée sans remors =P).

Le plus dur reste à savoir s'il s'agit de débuts de sentiments, qui se joignent peu à peu à moi ou si je suis déjà complètement amoureuse. En y réfléchissant, je continue de penser qu'on ne peut être vraiment amoureuse que quand on est avec la personne, au degré le plus intense, là où on ne fait plus qu'un. Mais les sentiments sont présents, et je ne sais pas à quelle intensité. Je ne le saurais probablement que lorsque je le perdrais, ou lorsque la relation évoluera après avoir longuement stagnée. Je pense que ce blog sera orienté sur ça tant que ça m'obsèdera à ce point.
Tant pis, je ne veux pas banaliser ce qu'il se passe en ce moment.


Le soucis, c'est que si une fille perdue telle que moi cherche des explications simples mais précises, des réponses à ces questions, elle ira forcément chercher la définition de "Amour" dans un dictionnaire.
Grave erreur :

"Amour : Attirance, affective ou physique, qu'en raison d'une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu'il cherche à s'unir par un lien généralement étroit."


PAUVRE CON.

Malade, malade, malade...

J'aime commencer mes vacances comme ça, c'est fou comme ça donne envie (ironie chérie x'] ).
Une sorte de trachéite qui n'en est pas une, la tyroidie qui frappe, des désordres alimentaires, des malaises, des hémoragies nasales... Je crois que j'apprends à vivre avec.

Mis à part ces petits soucis qui me tourmentent, je pensais n'avoir de nouvelles de personnes ce week-end. Et finalement, je suis heureuse de constater que certaines personnes ne m'ont pas oublié =).
Ca fait chaud au coeur, quand je me hais de ne pas avoir de temps à consacrer à tout le monde.

Je n'ai pas le temps d'écrire beaucoup de choses ce soir, ça me désole, j'aime écrire, j'aime me relire quelques jours, quelques semaines, quelques mois plus tard et savoir si j'ai changé de point de vue et pouvoir mesurer l'évolution de ma vie.

Un article aujourd'hui car je voulais le faire, et je donne rendez-vous à ceux qui me lisent demain =).

"Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas" (La Rochefoucauld).

Hier, pas le temps de venir écrire un article, malade une fois encore. Aujourd'hui, ça va mieux.
Tout à l'heure, ma mal baisée scato coincée du cul femme de la jungle va arriver. ENFIN nous allons pouvoir nous réunir pour l'amour de la musique, entre bassiste et batteuse. Peut-être une vidéo sera prise demain, ou de simples photos. En tout cas, c'est un bonheur que de la recevoir, nous manquons vraiment de temps passées ensemble. Elle me manque.

Ci-dessus, une citation qui me semble compréhensible et juste.
Il est de ces temps de l'adolescence où certains ne pensent pas à qui ils sont mais à qui ils devraient être pour plaire au plus de personnes possibles. Ils jouent les caméléons mais au final, construisent des relations sur des faux-semblants, personne ne sait qui ils sont vraiment, pas même eux.

Moi, je préfère me montrer telle que je suis. Même si je me suis forgée une carapace très épaisse pour pouvoir me sentir moins vulnérable, ce n'est pas une autre personnalité que la mienne, je fais simplement ressortir un côté de moi qui est fort, presque invincible, et peu de personnes parviennent à voir au travers sans que je les y invite.
J'ai été trop longtemps vulnérable, malheureuse parce que ça se voyait, et suis entrée dans un cercle interminable de douleur et de souffrance, autant physique que psychologique.
Pour ceux qui ne me connaissent pas mais tombent sur ce blog plus par hasard qu'autre chose, l'histoire est longue et je n'ai pas vraiment envie de m'aventurer dans mon passé, je vis dans le présent désormais.

Je voudrais juste remercier tous ceux et celles qui ont été là pour moi, et qui le sont encore jour après jour. Chacun de mes sourires, c'est la force qu'ils m'apportent.

Merci.

Voilà quelques jours que je n'ai pas écris sur ce blog, par faute de temps.

Mardi soir, ma bassiste a dormi à la maison après une simple après-midi en ville. Rien d'extraordinaire penseront les plus simples d'esprits. Qu'ils ne se méprennent, pour moi c'est comme un grand bol d'oxygène pur, et que des bons moments. Ces moments, aussi ponctuels soient-ils, me redonnent une certaine envie d'avancer, de surmonter les obstacles. C'était juste ce dont j'avais besoin, Elle est juste ce dont j'ai besoin.

Septième jour de séparation, ces simples d'esprit continueront de se méprendre à penser que ce n'est rien d'insurmontable, qu'est-ce que sept jours dans une vie ?
Dans la vie des gens qui sont à l'abri dans leur cocon, rien, je vous l'accorde. Une simple petite semaine ne changera rien à leur vie. Pour moi, c'est différent. Quand on se lève tous les matins et qu'on se demande si on verra le soleil se coucher, si on pourra admirer la Lune une nouvelle fois le soir-même, c'est important une semaine. Alors il y a ce manque. Manque d'affection, ou pas. Je pense en réalité que c'est le manque de son être, pas de contact dans le sens strict du terme. Evidemment, se voir sans affection est une chose qui nous est devenu totalement impensable, inconcevable. Mais à quoi bon se donner de l'affection si nous ne sommes jamais rassasiés ?
L'important, c'est qu'il contribue à ces petits moments de joie ici et là, ces petites gouttes de l'océan que j'aime savourer. Il y a lui, et en parallèle il y a eux. Chacun a sa manière de m'apporter quelque chose de magnifique, sans que j'ai de préférence particulière pour une personne ou une autre. C'est un tout, et je ne pourrais jamais m'en passer.

Être jeune ne signifie pas être juste con, c'est profiter de ceux qui pensent une telle absurdité pour se donner le droit de le paraître.

Marre de m'excuser parce que je n'écris pas régulièrement, après tout je n'ai qu'une visite par jour : celle d'une personne perdue qui trouvera ce blog par hasard. Tant pis. J'écris pour ce que je suis, parce que j'en ai juste envie, pas pour etre lue.

13 jours de séparation, après tout si je n'ai pas de nouvelles mais que j'en donne, le message est clair non ?
Pour moi, c'est limpide. je veux bien la fatigue, je veux bien le travail, je veux bien les concerts, je veux bien les accidents de voiture... mais au bout d'un moment il faut cesser de me prendre pour une cruche. Je suis loin d'être idiote, ou du moins je comprends tout à fait le message. L'heure est venue de changer de cap, radicalement. Peut-être avec un ami très proche que je dois voir demain. Ou peut-être avec un pote que je n'ai pas vu depuis un certain temps, un de ses meilleurs amis d'ailleurs. Tant pis, que ce soit un de ses meilleurs amis ou pas, le manque notoire de signes de vie de sa part ne peut justifier aucune amertume si jamais je devais pousser la relation plus loin.
Peut-être cela me ferait-il du bien d'ailleurs. Je ne suis pas née pour attendre après eux. J'ai tenu dix mois l'an dernier, et ça n'a apporté que la perte de 9kg et deux tentatives de suicide. J'étais vraiment folle quand j'y repense. Vouloir se tuer à 14 ans, même si la vie n'est pas facile, c'est irrespectueux envers ceux qui veulent vivre vieux et ne le peuvent malheureusement pas quand j'y repense. Bref, le passé est loin et je suis bel et bien encore là.
Je devrais peut-être aussi attendre Lundi, où je suis sûre de le revoir.
Je me pose la question sérieusement : est-ce mieux de le mettre devant le fait accomplit, de lui suggérer qu'il n'est plus le seul en course ou est-ce plus raisonnable d'attendre de voir ce qu'il se passe ?

J'aime converser avec Loo'. Elle m'apporte conseil, compréhension et attention. Je fais évidemment de même pour elle, c'est normal. Je me dis qu'après le lycée, tout sera complètement différent. On ne sera plus séparés par quelques kilomètres seulement, mais plutôt des centaines de kilomètres.
Après tout, il nous reste deux ans pour voir tout cela.

Jayan me manque. Les rapports sociaux me manquent. Les fins d'après-midis passés avec toute la bande à se boire une bière et fumer sa clope tout en parlant de tout et de rien me manque. Jouer de la batterie avec ma bassiste me manque. Prendre mon scooter et chanter à tue-tête en pensant que personne ne m'netendra me manque. Ne pas me soucier du futur me manque. Je voudrais continuer à vivre au jour le jour, sans penser au lendemain, sans trop penser aux autres.

"Tu es incapable d'aimer, de ressentir. Tout ce que tu peux faire c'est bosser pour essayer d'avoir un travail médiocre avec un homme médiocre qui te fera des gosses médiocres. Ta vie ne sera que médiocrité et là tu reviendras pleurer dans mes bras en me disant que j'avais raison. Tout ce qui t'importe, c'est toi et ton comfort superficiel. Tu ne t'intéresses qu'à toi-même."

FUCK AUTORITY, Le Retour.